
À TrémeryEmotors garde dans les cartons deux lignes supplémentaires de production de moteurs électriques

Confronté à des automobilistes plongés dans le doute à l’heure de choisir une motorisation pour leur véhicule, Emotors, le joint-venture entre le constructeur Stellantis et le japonais Nidec, a choisi de mettre en pause la montée en capacité du site de Trémery, en Moselle.
Pour l’instant, "c’est l’expectative sur le marché", reconnaît Laurent Demortier. Président de Nidec en France et président du conseil d’administration d’Emotors, le joint-venture à parts égales entre le constructeur Stellantis (CA : 157 Md€) et le japonais Nidec (CA : 16,8 Md€), l’industriel vient d’annoncer un total de 97 millions d’euros d’investissements sur les 16 sites exploités par le groupe japonais en France, qui dégagent 1,1 milliard d’euros de chiffre d’affaires. "En gros, quand on ne fait rien de particulier, il faut mettre 2,5 % de Capex pour maintenir l’outil industriel. Là, nous sommes à 8 %, c’est significatif", illustre le dirigeant pour donner la mesure des efforts de son groupe, dévoilés à l’occasion du sommet "Choose France".
Un plan qui prévoyait de produire un million de moteurs fin 2026
Parmi les sites concernés, figure le site de Trémery, en Moselle, qui emploie 1 000 personnes afin de produire pour Stellantis des moteurs électriques.
"Notre objectif, c’était de produire pratiquement 800 000 moteurs électriques à la fin de cette année, et d’atteindre le million fin 2026. C’était un plan qui correspondait au besoin de notre client", rappelle Laurent Demortier. Un plan rendu caduc par la faible progression des ventes des véhicules 100 % électriques.
Source : Le Journal des Entreprises